L’évolution de l’utilisation de l’IA chez les professionnels des RH entre 2024 et 2025, résultats de l’enquête BaromètreRH OpinionWay pour Kelio

Entre 2024 et 2025, l’utilisation de l’IA a triplé chez les professionnels des RH !

•   En 2025, les RH sont 3 fois plus nombreux à utiliser l’IA au quotidien (28% en 2025 vs. 9% en 2024) ;
• Néanmoins, la confiance envers les outils IA demeure stable : 54% restent méfiants vis-à-vis de la qualité du travail de l’IA ;
• Mais, près de la moitié des RH (47%) considèrent que l’IA représente une révolution.

L’IA se démocratise rapidement auprès des RH

En un an, le recours à l’Intelligence Artificielle a été multiplié par trois chez les responsables RH : ils sont aujourd’hui 28% à utiliser l’IA contre 9% en 2024.

• 6% l’utilisent désormais de manière importante (en progression de 5 points)
• 22% de manière encore limitée (en progression de 14 points)

L’usage des outils d’IA dans les départements RH se diffuse rapidement dans tous les secteurs et sans distinction significative entre DRH et RH. Mais, on observe un plus grand intérêt des entreprises de taille intermédiaire envers les outils d’IA (34% des RH de cette catégorie utilisent l’IA).

Toutefois, les RH réfractaires à l’IA (ceux qui ne souhaitent pas l’utiliser) restent majoritaires (60%) mais leur part a baissé de 16 points en un an. Au total, 40% des RH font ainsi part de leur intérêt pour ces outils, qu’ils les utilisent régulièrement ou non.

La confiance des RH envers l’IA est toujours limitée

Malgré cette progression de l’usage de l’IA, la confiance reste limitée : comme en 2024, moins de la moitié des sondés déclare faire confiance à l’IA pour rendre un travail de qualité (46%). Derrière cette stabilité apparente, les avis négatifs sont plus tranchés : 27% disent ne pas du tout faire confiance à l’IA, en hausse de 7 points.

A mesure que les professionnels prennent en main l’IA, leur perception des défis à relever s’affine : le respect de la confidentialité et la sécurité des données personnelles devient ainsi le premier enjeu en 2025, cité par deux responsables RH sur cinq (41%). Il s’agit du seul défi ne connaissant pas de recul cette année (+3 points).

Cette appréhension est principalement partagée par les utilisateurs les plus réguliers de l’IA (54%) ainsi que dans les structures de taille intermédiaire (47%) et les grandes entreprises (50%).

A l’inverse, la perception des autres défis potentiels à l’adoption de l’IA s’est fortement amoindrie par rapport à l’année dernière, selon les RH interrogés :

• L’incompatibilité des outils avec les procédures de l’entreprise (31%) est en baisse de 10 points ;
• Le manque de compétences / de formation spécifique (25%) est en baisse de 7 points ;
• La résistance au changement des collaborateurs (14%) est en baisse de 15 points ;
• Le manque de solutions adaptées à leurs besoins spécifiques (14%) est en baisse de 7 points ;
• La contrainte des coûts d’investissement (9%) est en baisse de 13 points.

L’IA est-elle une véritable révolution dans les RH ? La perception est nuancée …

Alors que l’IA est souvent présentée comme un bouleversement technologique et sociétal majeur, les RH se montrent plus nuancés :

•  47% des RH estiment aujourd’hui que l’IA préfigure une révolution qui transformera la fonction RH dans les années à venir. Chez les utilisateurs convaincus, ce chiffre monte à 71%. 
• 41% se montrent cependant plus prudents en indiquant que, pour l’instant, l’IA ne représente ni une innovation-gadget, ni une véritable révolution. 
• 12% y voient encore un simple gadget (à l’instar du métavers par exemple).

Encore une fois, les professionnels RH utilisant actuellement l’IA en sont les principaux ambassadeurs : 82% jugent qu’elle constitue un plus, voire une nécessité dans un outil logiciel. Les responsables RH des structures intermédiaires (74%) et des entreprises de grande tailles (64%) y sont également très sensibles.

En résumé, si certains professionnels RH sont encore hésitants sur l’influence finale de l’IA sur leur métier, la plupart des responsables RH penche plutôt vers une reconnaissance des changements importants qu’elle provoquerait dans leurs départements.

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