Les soft skills ont un impact positif sur le dispositif de recrutement. Cela est vrai à la fois pour les candidats, qui vivront au mieux les étapes de candidature, qui ne sont pas toujours faciles, et pour vous, recruteurs, afin d’identifier et d’évaluer les talents les plus aptes à travailler au sein de vos équipes.
Les soft skills, lorsqu’elles sont bien identifiées, apportent de nombreuses ressources à l’équipe, une fois que le talent est arrivé dans la société. L’onboarding est souvent facilité, le turn-over est réduit, la culture de l’entreprise est améliorée, tout comme la marque employeur, etc.
Quel est donc l’impact véritable des soft skills identifiées lors du processus d’embauche ? Et quelles sont les grandes pratiques à connaître pour devenir un professionnel des soft skills ? Laura Belconde, influenceuse en santé mentale et bien-être au travail, partage son avis avec Kelio.
Les soft skills et la fidélisation des salariés
La rétention des employés est un aspect important pour toute organisation qui cherche à maintenir un personnel qualifié et expérimenté. Identifier les soft skills qui collent parfaitement avec la culture de l’entreprise lors de l’entretien d’embauche est un facteur clé pour créer un environnement de travail positif, qui favorise la fidélisation des salariés.
Par exemple, une communication efficace est essentielle pour établir des liens solides et éviter les malentendus. La gestion du stress est également importante pour réduire le taux de rotation des salariés et éviter le burn-out. Les collaborateurs qui détiennent un soft skill de gestion du stress sont plus susceptibles de rester motivés et engagés dans leur emploi.
Certaines soft skills spécifiques contribuent à réduire le turn-over :
- La communication, c’est la clef : un échange clair et ouvert peut aider les employés à se sentir écoutés et surtout compris.
- L’empathie : comprendre le point de vue des autres et être capable de s’identifier à leurs expériences peut contribuer à renforcer le contact entre les collègues et la direction.
- Résolution des conflits : la capacité à gérer les conflits et les désaccords de manière productive et respectueuse peut contribuer à réduire le stress sur le lieu de profession et à améliorer la satisfaction globale au travail.
- Travail d’équipe : encourager la collaboration peut aider les salariés à se sentir soutenus et engagés dans leur emploi.
L'avantage des soft skills sur la productivité, après le recrutement
Les soft skills semblent à première vue moins importantes que les hard skills (compétences techniques). Cependant, l’intelligence émotionnelle permet aux recruteurs de voir si le candidat aura la personnalité pour s’intégrer facilement à l’organisation en place des salariés et répondre aux attendus du poste. Par exemple, la résolution de problèmes est une soft skill qui peut être cruciale dans certains domaines.
Voici quelques exemples de compétences qui seront les plus représentatives pour accroître la productivité au travail :
- La communication encore et toujours : dans la majorité des sociétés, cela fait partie intégrante du bon fonctionnement et de la productivité d’une équipe.
- La gestion du temps : la capacité à gérer efficacement son temps peut aider les salariés à hiérarchiser les tâches, à évaluer leur priorité et à respecter les délais, ce qui permet d’améliorer l’efficacité des techniques de travail.
- Résolution de problèmes : la capacité à trouver rapidement et efficacement des solutions aux défis et aux obstacles peut aider à faire avancer les tâches de tout le monde dans l’entreprise.
- Adaptabilité : savoir s’adapter à des circonstances et à des priorités changeantes peut aider les collaborateurs à rester productifs même dans des environnements imprévisibles.
L’avenir du travail sera plus humaniste, car les entreprises se basent beaucoup sur leurs performances financières, mais elles se rendent compte que ça ne fait pas tout. Pour être rentable, il n’y a pas que les coûts et les bénéfices, mais il y a les équipes proactives derrière. Et ça passe forcément par le bien-être au travail.
Un enjeu pour la culture d'entreprise
Les compétences comportementales peuvent avoir un impact significatif sur la culture d’entreprise. Lorsque les collaborateurs possèdent de solides soft skills telles que l’empathie, la coopération et le leadership, ils sont plus à même de travailler en collaboration et d’établir des relations positives avec leurs collègues. Cela peut conduire à une culture de la société plus positive et plus solidaire, et cela peut également être un avantage pour la marque employeur de cette dernière.
Voici quelques exemples d’avantages des soft skills sur la culture organisationnelle :
- Établir des relations : les soft skills telles que l’empathie et l’écoute active peuvent aider les salariés à développer une ambiance positive avec leurs collègues, ce qui se traduit par un environnement de travail plus favorable et plus collaboratif.
- Encourager la coopération : lorsque les salariés possèdent de solides compétences en matière de collaboration, ils sont plus à même de travailler efficacement et de contribuer à la réussite de chacun.
- Favoriser le leadership : lorsque les salariés ont une personnalité de leadership innée, ils vont plus facilement inspirer et motiver leurs collègues, ce qui conduit à une culture du travail plus positive et plus productive.
Comment aider les recruteurs à maîtriser les soft skills à 100% ?
Un manager devrait être expert des relations humaines. Ce n’est que du positif pour le candidat et pour le recruteur lui-même, car l’échange ne peut être que meilleur pendant le parcours de recrutement et peut-être après, dans l’organisation.
Favoriser la formation et encourager l’accompagnement d’un mentor
Pour favoriser le développement des soft skills, les entreprises peuvent proposer des formations en communication, en résolution de problèmes, en intelligence émotionnelle et en gestion du stress à leurs employés. Les managers doivent maîtriser les soft skills lors des étapes de recrutement et poursuivre leurs efforts dans l’entreprise. Ces formations pourront devenir des outils indispensables à la réussite du groupe.
Il est également possible de mettre en place des programmes de mentorat, qui permettent aux salariés de bénéficier de l’expérience et des conseils de professionnels plus expérimentés.
Les sociétés doivent aussi encourager le travail d’équipe et la collaboration, qui favorisent le développement des compétences en relations interpersonnelles et la résolution de problèmes.
Développer ses propres soft skills grâce aux 4 grands piliers de l’intelligence émotionnelle
Pour certains recruteurs / managers, développer ses compétences techniques n’est pas toujours évident. 4 grands piliers de l’intelligence émotionnelle se démarquent pour travailler un recrutement et un management les plus bienveillants possible.
#1 Développer l’écoute active
Pour améliorer vos compétences en matière d’échange et établir des liens plus solides avec vos collègues, pratiquez l’écoute active. Il s’agit de prêter une attention particulière à ce que dit l’autre personne, de poser des questions pour clarifier votre compréhension et de répondre de manière réfléchie.
#2 L’empathie
L’empathie dans sa profession consiste à comprendre et ressentir les émotions, l’état d’esprit, les pensées et les points de vue des autres personnes impliquées dans une situation de travail. La meilleure des façons d’agir est de manière respectueuse et compréhensive. Mettez-vous à la place de l’autre.
#3 Obtenez des avis extérieurs
Pour améliorer votre connaissance de vous-même et identifier les domaines dans lesquels vous pouvez progresser, demandez à vos collègues ou à votre supérieur de vous faire part de leurs commentaires sur vos propres soft skills. Demandez des commentaires spécifiques et utilisez ces retours pour vous améliorer.
#4 La résolution des conflits
Il arrive parfois d’avoir des conflits sur son lieu où l’on exerce et il est impératif de savoir y faire face, les gérer et les canaliser. Pas de secrets, tout passe par la discussion et l’écoute active. Restez calme et essayez de régler le problème le plus rapidement possible et de façon bienveillante.
Finalement, en accordant plus d’importance aux soft skills lors des entretiens d’embauche, les recruteurs peuvent évaluer les qualités essentielles chez un candidat et l’organisation ne pourra en tirer que de nombreux avantages. Les candidats recherchent des sociétés qui prennent soin de leurs salariés, pendant l’entretien, ils cherchent également à identifier si l’organisation est un bon choix pour eux. Mettre l’accent sur les compétences comportementales ne peut être que bénéfique et peut ainsi permettre de :
- Réduire le turn-over au sein des équipes qui communiquent et partagent la même culture et les mêmes valeurs ;
- former des équipes plus proactives pour ainsi faire du rendement positif ;
- développer une culture organisationnelle bienveillante pour attirer et garder les meilleurs talents.
S’initier à l’identification des soft skills est possible grâce à quelques bonnes pratiques. Kelio vous accompagne pour améliorer l'ensemble de vos procédures de recrutement.